L’Etat vient de lancer une concertation sur le rétrofit, afin de trouver les solutions qui vont aider à développer cette pratique, notamment en baissant son coût.
Le rétrofit, cette technique qui permet de convertir un modèle thermique en un modèle électrique.
La voiture électrique représente déjà une vente sur dix en France. Et cette part ne va faire qu’augmenter, jusqu’à quasiment dix ventes sur dix, puisqu’en 2035, on ne trouvera que des véhicules neufs dits « zéro émission » dans les concessions françaises.
Toutefois, à cette date, si la vente d’un nouveau modèle thermique sera interdite, l’usage de ceux déjà en circulation ne le sera évidemment pas. Selon le gouvernement, en 2035, il restera encore au moins 20 millions de thermiques sur nos routes, soit la moitié du parc.
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le gouvernement veut donc jouer sur d’autres leviers, à commencer par le rétrofit, Si cette transformation a été autorisée il y a quelques années, elle reste aujourd’hui une activité de niche. Le gouvernement est conscient qu’il y a des points de blocage, notamment financiers, mais aussi administratifs.
Le gouvernement a déjà annoncé une aide pour financer des projets. Lors du Mondial de l’Auto, en octobre, il a promis une enveloppe d’un montant de 20 millions d’euros à destination de professionnels du rétrofit, « pour financer des solutions industrielles permettant de passer cette technologie à l’échelle afin d’en faire baisser le coût unitaire ».
Le but est donc de rendre le rétrofit plus accessible pour les particuliers et professionnels, alors qu’une transformation a actuellement un coût délirant, environ 10.000 € pour un petit modèle.
Les offres de rétrofit compétitives existantes permettent aux ménages plus modeste de disposer d’un véhicule électrique.